The Black Stallion Country Line Dancers Tournai

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Le Rockabilly

Le Rockabilly naquit à Memphis en juillet 1954 avec la création par Sam Phillips du « Memphis Recording Service ». Il enregistra le groupe Harmonica Frank Floyd auteur de chansons mêlant blues et country. C'est à cette même époque qu'Elvis Presley enregistrait des titres comme "That's All Right Mama" dans les studios de Sam Phillips.

 

 

 

 

Le rockabilly est en fait une musique dansante et rythmée, gardant les caractéristiques du Honky tonk ; absence de cuivre et de batterie ou très légère, contrebasse, guitare électrique et vocaux nasillards et syncopés.

 

Le rockabilly fut le style émergeant le plus populaire des années 1950 et particulièrement durant l'année 1956 où les numéros deux, trois et quatre du classement Billboard étaient Elvis Presley, "Heartbreak Hotel" ; Johnny Cash, "I Walk the Line" ; et Carl Perkins, "Blue Suede Shoes".

 

 

 

 

 

 

La musique country gagna en exposition télévisuelle à travers l'émission Ozark Jubilee, sur ABC-TV et sur la radio de Springfield, Missouri entre 1955 et 1960.

 

Les chanteurs rockabilly ont été nombreux, mais l’on peut citer, Roy Orbison, Johnny Burnette et Wanda Jackson.

 

Le Country Rock, musique typiquement Sudiste, plus connu sous le nom de «Rockabilly», a donc vu le jour aux studios Sun Sound à Memphis au début des 50's.

 

Le Country Rock est né du «Country Boogie», dérivé du Western Swing Texan, très en vogue dès les 30's, enrichi d'influences de musique noire. C'est donc la conjugaison du «Country and Western», du Rhythm' and Blues et d'apports de Jazz qui nous donne le Country Rock. 

 

 

 

 

Les musiciens noirs très emballés de voirla Country Musicse mêler au Boogie, la récupèrent, l'adaptent. Apparaît alors le «Boogie Blues» ! Force est de constater que ces traces discographiques nous montrent le lien qui peut exister entre le western swing et ce que l'on appellera plus tard le Rockabilly.

 

Les «Boogie Woogies» apparaissent dans le répertoire dela Country Music, même si les textes, invitant aux plaisirs érotiques, se situaient très en dehors du contexte moral Sudiste. Les jeunes blancs trouveront un juste compromis entre plaisir et morale. A compter de 46 les «Hillbilly Boogies» se mettent à fleurir ! Des gens comme Moon Mullican, Tennessee Ernie Ford ou encore Red Foley sont les précurseurs du Rockabilly. Les artistes de Country Music se font les interprètes de ces «Hillbilly Boogies» très en vogue dans les années d'après guerre.

 

Ce «Hillbilly Boogie» version blanche Sudiste du «Boogie Blues», qui est interprétée avec l'accompagnement de guitares électriques, d'une contrebasse, correspond parfaitement aux attentes des jeunes blancs du Sud en quête de rythmes nouveaux. Alan Freed, un ingénieux animateur d'une radio locale, qui par la suite deviendra célèbre, organise en 52 un crochet radiophonique qu'il intitule Moondog Rock and Roll Party. Le succès de ce concours est tel qu'il restera inscrit dans la légende de la Country Music.

 

 

  

«Crazy Man Crazy»

 

Pendant ce temps, un passionné de Western Swing et Rhythm' and Blues déplace les jeunes de Détroit. Bill Haley and the Comets enregistre en 53 «Crazy Man Crazy», un «rock and Roll» des groupes du Nord marqué par des apports de Dixeland et de musique jazz, du type de celle jouée par les orchestres de Jazz des années 40. Les musiciens de ces orchestres jazz qui recherchent d'abord, business oblige, la frénésie et le spectaculaire, jouent de longs solos de saxo ou de guitares allongés sur le dos. Effet garanti ! 

 

 

 

 

 

L'année suivante BillHaley enregistre «Rock Around and The Clock» la musique du film «Blackboard Jungle». Le succès est planétaire. Pourtant il s'agit est plus d'un Rock'n'Roll que d'un «Rockabilly». Bill Haley a certes ouvert les Etats du Nord de l'Amérique à la musique du Sud, mais il porte un mauvais coup au «Rockabilly», car avec lui naît le Rock and Roll.

 

Sam Philipps un découvreur de talents

 

Elvis Presley, venu en 53 au Sun Sound enregistrer un disque pour l'anniversaire de sa mère, est immédiatement repéré par Sam Philipps. Sam, qui lui cherche, pour relancer les studios Sun en perte de vitesse, un jeune Blanc qui chante et balance comme un Noir, ne lâche plus Elvis.

 

 

 

 

Lui même à la guitare rythmique, Elvis, soutenu par Scotty Moore à la guitare solo et par Bill Black à la contrebasse, enregistre en juillet 54 son premier single. Il emprunte un vieux blues – ici, en concert en plein air à Tupelo le 9 septembre 56 «That's All Right» au répertoire de «Big Boy Crudup» pourla A, ainsi que «Blue Moon of Kentucky» au chanteur compositeur de Bluegrass «Billy Monroe» pour la face B. Il s'agit là d'une nouvelle mouture du Hillbilly Boogie du Sud et du Rock and Roll de Bill Haley qui donne naissance au «Rockabilly», même s'il est teinté de Blues.

 

 

Beau gosse à la voix chaude, un sens inné du rythme, une dégaine aussi provocatrice que sensuelle ponctuée d'un déhanchement des meilleurs effets, assurent en peu de temps le succès d'Elvis. Qui, mieux qu'Elvis peut assurer la promotion du «Rockabilly» qu'il vient lui même de créer ?

 


 

En quittant Sam Phillips de Memphis pour Chet Atkins de chez RCA à Nashville, Elvis a perdu, pour entrer dans modèle commercial plus conforme, de sa fouge. Il passe dela Country Musicàla Popet fait progressivement dans le même registre que Frankie Laine, Dean Martin ou Frank Sinatra. Même si cela ne retire rien à son talent inné et à sa voix superbe de crooner, ce n'est plus du Rockabilly. Il laisse tout de même quelques chefs d'oeuvre dela Country Musiccomme : Good Rockin'Toniht ; Milk Cow Blues ; Baby Let's Play House ; ici version live :Jailhouse Rock et quelques autres perles.

 


 

Fidèles à leurs racines, Johnny Cash et Carl Perkins, chantent dans un style plus influencé par le Country and Western ajouté aux caractéristiques du Rhythm' and Blues. Ils chantent le «Country Rock de Memphis».

 

Carl Perkins, excellent guitariste dont le jeu subtile «staccato» fait école dans le Rockabilly, et chanteur à la voix puissante enregistre au Sun Sound de Memphis son «Blue Suede Shoes» qui obtient un succès énorme. C'est le premier véritable «Rockabilly» à se vendre à un million d'exemplaires. Il laisse quelques autres titres de la meilleure veine : Matchbox , Turn Around, Dixie Fried ; Tennessee.

 

Johnny Cash, fils de paysan de l'Arkansas, doté d'un caractère entier, d'une belle voix de basse, et accompagné par une musique très dépouillée, figure en bonne place au Top 20 en 56, avec «I Walk the Line» issue du répertoire Country and Western. Cash reste fidèle à la musique de ses débuts,la Country Music, et devient une star du petit écran. Les titres les plus écoutés encore aujourd'hui sont : Walk the Line ; Ring of Fire ; A boy Named Sue ; Folsom Prison Blues.

 

 

Jerry Lee Lewis originaire dela Louisiane, pianiste émérite et chanteur passionné et débordant d'énergie, parfois un peu trop, ce qui lui vaut le surnom de «The Killer». Il est très influencé par Moon Mullican, et explose dans les Charts avec un morceau à base boogie «Whale Lotta Shakin' Goin'On» en 57. Autres succès : «Great Balls of Fore» ; High School Confidential.

D'autres artistes ont marqué le Rockabilly et plus particulièrement Buddy Holly, le gentil Texan qui est influencé par le Western Swing, et «Peggy Sue» reste son titre le plus célèbre. Pourtant des titres That'Il be the Day ou Blue Days méritent attention.

 


 

Né en Virginie, le talentueux Gene Vincent, chanteur guitariste au parcours douloureux, est une des figures du Rockabilly. Sa célèbre création «Be Bop A Lula» qu'il interprète dans la souffrance reste un monument de la Country Musique. Les titres méritent d'être salués.

  

Un succès éphémère.

 

Dés 55 la Country Musicest dominée par le «Rockabilly». Les jeunes chanteurs tous blancs et tous du Sud, les «Hillbilly Cats» se mettent à jouer et chanter le Country Rock. Cette musique effrénée, voire brutale, est la consécration musicale, et même la revanche des jeunes blancs du Sud sur ceux du Nord.

 

Son authenticité, sa fraîcheur, son inventivité, son énergie ont fait du «Rockabilly» une véritable institution musicale. Tous ces jeunes musiciens ou chanteurs blancs du Sud on laissé une formidable oeuvre enregistrée, qui est toujours diffusée sur les antennes. Outre les artistes présentés plus haut, c'est leur rendre hommage que de les citer ici : Eddie Cochran ; Wanda Jackson «Mean Mean Man» «Long Tall Sally» ; Conway Twitty ; Roy Orbison ; Bill Lee Riley «Red Hot» ; Janis Martin ; Sleepy LaBeef «Flying Saucers Rock & Roll» ; Ricky Nelson ; Sonny Burgess ; Johnny Caroll ; Eddie Bond ; Freddie Hart ; Joé Clay «Sixteen Chicks» ; Bob Luman ; Carl Mann Blueberry Hill ; The Collins Kids ; Charlie Feathers ; que ceux que j’oublie veuillent bien me pardonner.

 

Dans les années 80 les Stray Cats qui brillent avec «Rock This Town» ou «Runaway Boys», interprètent une musique rockabilly ou neo-rockabilly. Actuellement les Ranch-Girls font montre d'un beau talent.

 


 

Au début des 60's, en France, outre Daniel Gérard Memphis Tennessee qui se détache du lot, Halliday, Mitchell et autres Pirates ne sont que de ternes, voire de puériles copies des illustres chanteurs de Country Rock du Sud des Etats Unis (désolé pour les fans !!!).

 


 

Aujourd'hui le problème ne se pose même plus, les jeunes français ont choisi de se rallier, non pas au Stetson du Texan beaucoup trop attaché à ses petites valeurs à leur goût, mais au «Streetwear» de l’immonde vandale «Taggeur-Rappeur». Quelle classe !

 

S'il n'en reste qu'un, etc...

 

 

 

 

 





18/10/2011
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