The Black Stallion Country Line Dancers Tournai

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La valise

Tout d'abord, quelles valises choisir ?

Ronds, carrés, rectangulaires, pliables ou dépliables, les bagages que l’on utilise pour voyager sont aussi nombreux que les envies des voyageurs. Dis-moi comment tu voyages et je te dirai quelle valise prendre !

 

 

Séjours courts ou longs, fashion-addict ou minimaliste, l’offre est pléthorique sur un marché envahi depuis peu par des importations asiatiques bon marché. Championnes toutes catégories, les valises à roulettes se sont imposées par leur évidence. Challenger, les sacs à tirer, eux aussi sur roulettes, souvent plus imposants et moins adaptés aux maniaques épris d’ordre. Entre les deux, le sac à dos revient, pour le plus grand bonheur des baby-boomers qui aiment sa maniabilité. Reste alors à se poser la bonne question : quelle valise choisir pour quel type de séjour ?

 

Je pars pour…


Un week-end. Afin de ne pas perdre de temps à l’aéroport, une valise dite « de cabine » (voir article sur le sujet) est idéale: elle se « traîne » facilement derrière soi, permet de stationner dans les files d’attente sans trop gêner ses voisins… et si ses dimensions n’excèdent pas les 56 x 45 x 25 cm définies par l’Union Européenne, le voyageur n’a pas besoin de l’enregistrer, ce qui permet d’avoir toutes ses affaires à disposition – et à l’œil – durant le vol, et surtout de gagner du temps à l’arrivée.

 

 

Le modèle le plus adapté est sans aucun doute la valise «trolley», munie de roues et d’une poignée. Les modèles rigides semblent plus solides, les valises souples ont plus de contenance. Attention toutefois à respecter le poids maximum autorisé en cabine, différent selon les compagnies (12 kg pour un passager de la classe «Tempo» d’Air France par exemple) et à prévoir le sac en plastique transparent pour les produits de toilette (réglementation en application depuis novembre 2006). Enfin gare à ne pas monter les escaliers en portant sa valise par la poignée télescopique tirée, car sa résistance ne va pas jusque là !

 

 

Plusieurs semaines et par avion. La solution est cette fois encore la valise trolley mais grand modèle (environ 80 cm de hauteur) et rigide : les valises sont souvent malmenées lors de l’enregistrement et surtout lors de leur passage en soute, il faut donc un matériau solide capable d’ « encaisser les coups » et de protéger le contenu.

 

Le polycarbonate s’impose comme le choix le plus judicieux selon les vendeurs qui ne cessent de vanter cette matière plastique combinant « légèreté et robustesse ». Le grand modèle possède deux compartiments munis de sangles pour que les affaires restent à leur place, mais là encore le voyageur doit s’informer sur le poids maximum à respecter (généralement entre 20 et 25 kg par personne). Astuce de voyage : des sangles sécurisant les bagages trop remplis sont offerts par les agences de voyage ou vendus à l’aéroport (environ 10 €).


 Plusieurs semaines, en voiture ou en train. Cette fois le sac à roulettes s’impose car il est beaucoup plus pratique qu’une valise : la toile souple permet un rangement facile dans la plupart des transports (voiture, train…). Le « must » est sans doute le bagage « polochon », qui existe en plusieurs tailles et se révèle le roi de l’adaptation. Ses deux anses permettent de le soulever pour le placer dans le coffre, il comprend un système trolley idéal pour circuler entre les deux rangées d’un wagon… et il est possible de le porter sur le dos, afin de courir et d’attraper son train !

 

Dilemme de couleurs !

Tout le monde le sait, rien ne ressemble plus à une valise noire qu’une autre valise noire. A l'aéroport, ce n’est plus un mais des milliers de bagages sombres qui se côtoient sur le tapis roulant !

 

 

« Faire le choix de la couleur, c’est faciliter la récupération du bagage », souligne Estelle Nirenberg chez Delsey, « D’autant que les marques osent et proposent des bagages anis, bleus, rouges… ». A défaut, de plus en plus de voyageurs expérimentés agrémentent les poignées de leur bagage de rubans de couleurs, ce qui constitue une alternative. Ou encore choisissent des imprimés, voire des monogrammes. C’est une question de standing, mais dans tous les cas, gare à la contrefaçon, la douane veille au grain ! « Avec l’expérience, les agents de sécurité ont appris à repérer les indices : grossièreté de l’imitation, mauvaise qualité, logo de la marque coupé… En cas de doute, ils peuvent contacter les représentants des sociétés lésées pour confirmer leur intuition… mais c’est vraiment très rare ! » affirme la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects. Pour mémoire, la détention de produits contrefaits est un délit puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 300.000 € et 3 ans d’emprisonnement.

 

 

Faut-il ou non investir dans des bagages de prix ? Ils ont un avantage, la qualité. Alors que les tissus de mauvaise qualité, coutures qui lâchent et zips qui coincent sont légion dans les produits bon marché, les marques offrent une garantie, généralement internationale. Même si la durée de vie moyenne d’une valise est entre 5 et 7 ans, la marque Tumi garantit ses bagages à vie. Chez Delsey ou Samsonite, les leaders du marché, la garantie peut aller de 2 à dix ans et les bagages peuvent être réparés presque partout, le service après-vente étant disponible dans plus de cent pays ! Delsey conserve également des pièces détachées, datant d’une vingtaine d’années… Quelle que soit la marque, il suffit de se rendre chez le fabriquant pour repartir avec un bagage quasiment d’origine. Certaines maroquineries, comme Au Vrai Sellier (Maroquinerie Laurent Fournier, 219 rue de Bercy, 75012 Paris) ou Bassaler (Maroquinerie pour hommes, 17 place Grenette, 38000 Grenoble) possèdent des ateliers de réparation. A défaut, le cordonnier du coin saura rafistoler, bon gré, mal gré, le bagage détérioré.

 

 

Des bagages sécurisés


Pour limiter le risque d’incidents (échange malencontreux ou perte du bagage), il est vivement recommandé d’apposer sur l’extérieur une étiquette qui indiquera précisément les nom et numéro de téléphone ou e-mail du propriétaire (deux précautions valent mieux qu’une : il est possible de glisser à l’intérieur du bagage un papier contenant ces mêmes informations).

Eviter d’indiquer une adresse complète, surtout si les clés de la maison restent dans la valise! Les aéroports facilitent la vie des passagers en mettant à leur disposition des étiquettes extérieures… en papier, qui se détachent et se déchirent rapidement. Certaines marques de bagage ont trouvé la solution en intégrant à la valise un porte-étiquette réalisé dans la même matière que le bagage. Il suffit d’actionner la tirette pour inscrire ses coordonnées, et de glisser le porte-étiquette dans un compartiment prévu à cet effet : ainsi l’adresse n’est pas accessible aux yeux des curieux…

 

 

Faut-il fermer sa valise avec un cadenas ? La tentation est grande, entre un simple cadenas à clé (environ 6 €) et un cadenas à combinaison. Il suffit de l’attacher à la fermeture à glissière du bagage et mémoriser un code à trois chiffres de son choix (à partir de 9 €). Gros bémol : certains voyageurs n’ont légalement pas le droit de fermer leurs bagages ! C’est notamment le cas de ceux qui se rendent aux Etats-Unis. Pour des raisons de sûreté, les agents de sécurité sont autorisés à fracturer les cadenas afin de pouvoir fouiller le contenu des bagages… sans dédommagement pour le propriétaire ! Seule solution alors pour ne pas voyager avec un bagage ouvert : le fermer avec un cadenas TSA (Transportation Security Association), un antivol conforme aux directives des organes de sécurité américains, possédant un système de fermeture à combinaison et une serrure avec une clé spéciale, que seuls les services de sécurité peuvent ouvrir.

 

Des accessoires pratiques


Il peut paraître « has been », mais le sac à dos est un « survivant » toujours utile ! Quel que soit le voyage, il est recommandé d’en glisser un modèle dans son bagage, pour ensuite pouvoir se balader et faire des emplettes « mains libres ». Parmi les classiques du genre, le sac à dos « Padded » de Eastpak (40 cm de hauteur, capacité de 24 litres, garanti 30 ans, 45 €), simple et pratique, qui peut contenir le minimum vital : un k-way, un livre, une petite bouteille d’eau et quelques papiers. Pour les excursions comprenant escalade ou marche à pied, il est donc préférable d’opter pour un sac spécial randonnée multipoches, proposant de nombreuses options pour un plus grand confort : un porte-bouteille (ou gourde), des courroies capitonnées pour ne pas se blesser aux épaules, un absorbeur d’humidité au niveau du dos et même des bandes réfléchissantes pour ceux qui prévoient de faire du stop la nuit. Quechua, le spécialiste de la randonnée, a imaginé le modèle « Forclaz », qui se décline selon la durée de la randonnée (« petite » d’une durée d’une à cinq heures, « grande » pour une journée complète), et selon la morphologie de chacun (d’une capacité de 40 à 70 litres selon les modèles, à partir de 39,90 €).

 

Mais le sac à dos n’est plus l’unique accessoire adopté par les voyageurs : les protections en mousse se multiplient pour les « joujoux » électroniques. Emmener son ordinateur portable en voyage est devenu chose courante, mais pour déplacer ce petit trésor d’informations et de dossiers plus vitaux les uns que les autres, il est préférable de lui garantir le confort ! De nombreux bagages sont désormais disponibles pour le transporter en toute sécurité. American Basique propose sa gamme « American Tourister » à des prix très abordables : 32,90 € le sac à dos pour un ordinateur 15 pouces avec un emplacement matelassé, de la place pour des documents et des poches pour téléphone, stylos… ; 39,10 € la version à glisser le long de la poignée de la valise, pour garder une main libre. Delsey propose également une gamme de produits : sacs à dos, porte-ordinateurs, serviettes, cartables… à partir de 71,70 €. Enfin, la marque Crumpler a conçu une besace à partir d’un tissu ultra résistant, utilisable pour tous types d’ordinateur. Sa doublure imperméable et anti déchirure explique son prix plus élevé (à partir de 129,50 €).

 

Attention : on a pas le droit de fermer sa valise (cadenas, clé, etc...) pour les Etats-Unis (les bagages sont aussi scannés et en cas de doute, soit explosifs, objets bizarres, un ouvre bouteille par exemple, ..., ils ouvrent).

 

 

En fait, ce n'est pas tout à fait vrai. Tu peux fermer tes bagages mais avec un cadenas ou une sangle agréé TSA. Si tu ne possèdes pas un tel cadenas, en effet tu dois laisser ton bagage ouvert.

 

Le site de la TSA : 

Un site français de vente par correspondance : 

 

Sinon, on en trouve également dans les boutiques qui vendent des bagages.




23/11/2011
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