The Black Stallion Country Line Dancers Tournai

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L'appaloosa

De ses origines indiennes, l’appalossa a gardé robustesse et sûreté de pied. Bien adapté aux disciplines d’extérieur, ce cheval à la surprenante beauté se distingue aux Etats-Unis dans toutes les disciplines.

 

 

 

Type et tempérament

 

 

Cheval de western, comme le quarter-horse, l’appaloosa fut élevé à l’origine par les Espagnols dans le sud-ouest des Etats-Unis et, surtout, par une tribu indienne du Nord, dans l’Etat de Washington.

 

 

 

 


 

 

 

Extérieur

 


 

L’appaloosa le plus recherché est compact, avec des membres forts et bien faits. Il doit avoir une encolure assez longue, un poitrail profond, un corps compact et un dos plutôt court avec une croupe haute. L’épaule oblique et le garrot bien marqué sont les indices de l’étendue et de la fluidité de ses allures. Les crins sont fins et clairsemés – on dit que cela lui évitait de se prendre dans les buissons épineux de ses régions d’origine.

Le chanfrein est droit, le nez arrondi, les oreilles plutôt longues, plantées sur un front ouvert et plat ; mais ce qui distingue surtout l’appaloosa, c’est son iris entouré de blanc et ses naseaux marbrés

 

 

Taille

 

Moyenne (de 1,47 m à 1,60 m).

 

 

Robes

 

 

Cinq robes principales sont admises pour la race. Toutes comportent un mélange de poil blanc et sombre (du rouge au brun ou au brun-noir).

 

  1. Léopard (tigré) : poil blanc parsemé de taches sombres en forme d’œuf sur tout ou partie du corps
  2. Snowflake (floconneux) : poil rouge à brun couvert de taches blanches plus concentrées sur les hanches.
  3.  Blanket (dos blanc) : poil brun, dos blanc plus ou moins tacheté.
  4. Marbleized (marbré) : cheval couvert de marbrures.
  5. Frost (givré) : neigeures sur un fond sombre.

 

 

Caractère

 

L’appaloosa est un cheval très sensible, très maniable, agile et athlétique. Etant donné son bon caractère, il est utilisé aux Etats-Unis, dans toutes les disciplines : course, obstacle, dressage. Il est aussi largement employé comme cheval de travail ou de loisir. Il est très prisé pour la randonnée, où sa robustesse et la sûreté de son pied font merveille et, bien sûr, pour la monte américaine, qui exploite sa maniabilité et sa rapidité.

 

 

 

 

La sclérostique de l’œil (région qui entoure l’iris) blanche, comme chez les hommes, est un signe distinctif des appaloosas. Les marbrures des naseaux sont également caractéristiques.

 

 

L’histoire de l’appallosa

 

 

Dans les livres, l’appalossa est le cheval emblématique des Indiens d’Amérique. Il doit sa robe tachetée si particulière à de lointains ancêtres espagnols. En effet, lorsque les conquistadores débarquèrent en Amérique du Sud et au Mexique, le cheval y était inconnu. Il avait disparu depuis plus de 8.000 ans de ce vaste continent !

 

 

Après Dieu…

 

 

L’Espagnol Cortez parvint au Mexique en 1519 avec de nombreux soldats et… seize chevaux. Cela semble bien peu, pourtant, ces quelques animaux semèrent la terreur chez les Indiens, qui ne les connaissaient pas. Les charges des cavaliers contribuèrent largement à la victoire des Espagnols. Cortez déclara même : « Après Dieu, nous dûmes notre victoire aux chevaux ».

 

 

Ils eurent beaucoup d’enfants…

 

 

La petite troupe équine de Cortez comportait cinq juments et onze étalons, dont deux pies et un tacheté. Voilà d’où tant de chevaux indiens ont tiré leur robe !

Ces quelques animaux se reproduisirent et s’éparpillèrent, remontant sensiblement vers les régions plus riches en herbages de l’Ouest et du Nord-Ouest. Au XVIIème siècle, on comptait déjà de nombreuses hordes de chevaux sauvages. Les Espagnols fondèrent des élevages dans le Sud-Ouest américain. Peu à peu, chevaux d’élevage et chevaux sauvages se répandirent sur tout le continent américain.

 

 

 

 

Un compagnon idéal

 

 

Les Indiens furent d’abord effrayés par ce puissant animal. Mais ils comprirent rapidement l’aide précieuse qu’il pouvait leur apporter pour chasser le bison, à la guerre, ou lors de leurs nombreux déplacements.

 

 

Ils capturèrent des chevaux sauvages, mais en obtinrent aussi auprès des Espagnols par le troc ou parfois le vol. Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, les Indiens des Plaines possédaient environ 160.000 chevaux.

 

 

Des éleveurs exigeants

 

 

Les Indiens Nez-Percés qui peuplaient le Nord-Ouest de l’Amérique, avaient la réputation d’être les plus habiles éleveurs.

 

 

Dès 1750, ils développèrent la race appaloosa de manière très sélective. Ils castraient les mâles qui ne répondaient pas à leurs attentes et échangeaient les juments imparfaites. L’apparence avait beaucoup d’importance, mais les Nez-Percés recherchaient avant tout des montures rapides et robustes, aussi performantes à la guerre qu’à la chasse.

 

 

 

 

Le massacre

 

 

La race faillit être exterminée lorsque les Américains s’emparèrent des terres des Indiens. Après une longue résistance et une fuite éperdue de plus de 2.000 km vers le Canada, les Nez-Percés virent leurs biens confisqués et leurs troupeaux massacrés.

 

 

La renaissance

 

 

Au début du XXème siècle, la race appalossa commença à renaître à partir des quelques descendants des chevaux indiens. L’Appaloosa Club fut créé dans l’Idaho. On compte aujourd’hui plus de 400.000 chevaux appaloosas aux Etats-Unis.

 

 



17/10/2011
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